Brève webmarketing du 4 septembre 2023

Dans le sillage des réglementations numériques en constante évolution et en réponse au Digital Services Act (DSA) de l'Union européenne, Meta explore la possibilité de proposer un abonnement payant qui éliminerait les publicités sur ses plateformes.
- Une alternative payante pour des versions sans publicité
Meta envisage sérieusement de lancer un abonnement payant sur Facebook et Instagram, spécifiquement conçu pour les utilisateurs de l'Union européenne. Cette initiative vise à offrir aux utilisateurs une alternative sans publicité tout en maintenant des versions gratuites de ses applications, conformément à la promesse de Mark Zuckerberg de toujours fournir une option gratuite de Facebook.
Une source anonyme au sein de Meta a confirmé au New York Times que les utilisateurs qui souscriront à cet abonnement n'auront plus à faire face aux interruptions publicitaires lors de leur utilisation de Facebook et Instagram. Cela soulève des questions sur les avantages potentiels pour les utilisateurs qui apprécient une expérience sans distractions publicitaires.
- L'offre verified comme préambule
Meta a déjà testé l'abonnement payant avec l'offre Verified. Cette option, au prix de 13,99 euros par mois sur ordinateur et 16,99 euros par mois sur mobile, a été relativement bien acceptée par les créateurs de contenu. Elle pourrait avoir servi de précédent pour l'exploration de la monétisation des abonnements payants.
- Le prix de l'abonnement à déterminer
Bien que le prix de cet abonnement payant n'ait pas encore été déterminé, des médias américains ont évoqué des tarifs mensuels estimés entre 6 et 8 dollars. Meta devra soigneusement équilibrer le coût pour attirer les utilisateurs tout en couvrant les revenus perdus liés à la suppression des publicités.
- Réponse à la réglementation de l'UE
La décision de Meta d'explorer des abonnements sans publicité pour ses plateformes en Europe est en partie une réponse au DSA de l'Union européenne, qui cherche à limiter les publicités ciblées et à renforcer la protection de la vie privée des utilisateurs. Le groupe californien a déjà promis de permettre aux utilisateurs européens de désactiver les contenus personnalisés basés sur les algorithmes, conformément aux exigences réglementaires.
- L'alternative sans publicité pour la confidentialité
L'offre potentielle d'une version sans publicité pourrait aider Meta à répondre aux préoccupations de confidentialité et aux contrôles des régulateurs européens en offrant aux utilisateurs une alternative aux services publicitaires de l'entreprise, qui dépendent de l'analyse des données personnelles. Cette initiative pourrait également contribuer à éviter des amendes potentiellement coûteuses pour non-respect du Règlement général sur la protection des données (RGPD) et d'autres réglementations relatives aux données personnelles.
- Les entreprises tech face aux réglementations de l'UE
Les actions récentes de Meta montrent que les entreprises technologiques sont de plus en plus disposées à se conformer aux réglementations numériques de l'Union européenne. Cela indique un changement dans lequel les entreprises restent responsables devant les gouvernements et les régulateurs plutôt que l'inverse.
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